Saturday, February 22, 2020

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La nuit de février 1891, un étranger prend une femme pour cible.L’homme n’est pas anodin, sous son manteau, son âme n’est plus celle d’un humain.Le désir de sang, la fâcheuse manie de goûter à ses victimes pour tout leurs prendre, oui, Carlyle Randall est loin d’être un homme banal. Il est à des kilomètres de l’être bon et bienveillant.Mais cette nuit-là, il va faire l’erreur de sous-estimer sa victime…Extrait :"— L’eau est-elle à votre convenance, monsieur ?Cette voix me sortit de ma léthargie, telle une alarme pourtant douce et sucrée. J’ouvris les yeux pour tomber dans le fond de deux iris grisâtres et brillants. Penchée sur le bord de mon bain, la chevelure ondulée et châtain glissa contre ma peau, telle une caresse. Je voulus me redresser, sans y aboutir. Mon corps resta figé dans l’eau, tandis que ma jolie sorcière se permis d’approcher ses doigts fins et graciles de ma joue.— Vous semblez bien las.Une inquiétude feinte, mais parfaitement contrôlée éclata dans la couleur de ses yeux. Elle me détailla sans une once de pudeur, prenant le temps d’épouser ses doigts contre mes lèvres.— Beaucoup de sang a été versé.Elle fit glisser un doigt entre mes lèvres, comme si je l’avais désiré, ma bouche lui laissa entrée libre. Tétanisé, ou ce qui s’en approcha le plus, je ne pipai mot.— Tant de gens morts… je vais devoir vous punir.Sa phrase sonna telle une sentence inéducable. Fataliste et mortelle, un second doigt envahit ma bouche. Si le premier était désagréable contre le fond de ma gorge, ce second me laissa des haut-le-cœur. — Vous paierez Conte Carlyle, la mort ne saurait être suffisante.Un troisième doigt rejoint les deux autres. J’étouffai, les phalanges s’enfonçant plus loin, je les sentis s’allonger, étranglant mes espoirs de survie. — Je reviendrai toujours te hanter pour tes crimes.La tonalité de cette voix me chamboula. Aussi rancunier fus-je, aussi lancinante soit son intrusion, ses mots me prirent aux tripes. Je n’avais pas besoin qu’on pointe mes péchés, je les connaissais.À la dernière seconde, elle ôta ses maudits doigts et je fus parcourus de vagues de soubresauts. Mon bourreau se redressa, me jugeant de son air impassible. Ma gorge se libéra soudain et je ne pus m’en empêcher.— Qui es-tu, bon sang ?! lui criai-je.Elle pivota, sa robe de chambre immaculée virevoltant, le banc de son linge jurant avec mes souvenirs sanglants. Mon regard accrocha les sombres iris.— Ta faucheuse."

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